Pour les 30 ans de buzug, tout le monde s'était cotisé pour l'envoyer à l'autre bout du monde, à l'île de Pâques, espérant sans doute qu'il n'arriverait pas à en revenir.

C'est sûr que son anniversaire c'était en janvier, fêté en février mais le temps de trouver des billets d'avion à des prix non-astronomiques et de bénéficier d'un temps plutôt agréable là-bas, la date de notre voyage sur Rapa Nui a été fixée à novembre 2006.

 

Histoire de faire d'une pierre deux coups, puisque nous devions passer par Santiago du Chili, nous avons décidé d'aller également voir à quoi peut bien ressembler le désert le plus sec du monde, le désert de l'Atacama.

 

 Du 9 au 23 novembre, nous avons donc atterri et décollé 7 fois et passé 45 heures en vol. Bref si vous avez une question sur les boutiques de l'aéroport de Santiago pas de problème appelez-nous.

 

C'est à Santiago que notre périple a commencé, le temps d'une escale d'une journée très ensoleillée.

 

 

 

 

Isla de Pascua

 

 

 

 

L'île de Pâques est un caillou planté au beau milieu de l'Océan Pacifique entre le Chili et Tahiti. Il nous aura fallu parcourir 3700km depuis Santiago pour l'atteindre.

 

Nous avons pu y serrer la pince des moais dont certains sont tombés depuis bien longtemps.

Le tour de l'île a commencé par l'ascension à la force du mollet du volcan Rano Kau (250 mètres d'altitude s'il vous plaît) et la visite du site cérémonial d'Orongo au bord du cratère.

Nous avons également visité les environs du volcan Terevaka, notamment le site de Ahu Akivi et parcouru la côte Sud-Est à bord de notre Samouraï de location pour admirer les nombreux moais tournant le dos à l'océan et rejoindre la "nursery" des moais sur le volcan Rano Raraku.

Mais il ne faut pas oublier Hanga Roa, principale et unique ville de l'île et ses moais, sublimes au coucher du soleil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

San Pedro de Atacama

 

De Santiago à Calama, la vue d'avion permet de se rendre compte à quel point la région est aride et déserte.

Nous avons posé nos sacs à dos à San Pedro de Atacama comme bon nombre d'autres touristes, afin de pouvoir rayonner dans tout le désert d'Atacama à partir de cette oasis hi-tech (y a même l'adsl!).

Nous avons ainsi pu aller une demi-journée en Bolivie sur l'altiplano admirer les lagunas blanca et verde. Mais aussi se balader dans la vallée de la muerte et admirer le coucher du soleil sur la cordillère des Andes depuis la vallée de la luna. Les flamands roses étaient au rendez-vous à la laguna Chaxa et les lagunas miscanti et miniques nous ont déroulé le tapis rouge. Évidemment, nous n'avons pas coupé au spectacle des geysers de Tatio, en pleine activité très tôt le matin.